Association COL.E.R.E. à Narbonne

Extrait de la plaquette de Comurhex II (cliquez dessus pour agrandir)

A l'ère de la communication où l'information est accessible à tous il devient de plus en plus compliqué pour les groupes industriels comme AREVA de cacher aux populations qui vivent à proximité, les réels dangers qu’elles représentent . Aussi, leur stratégie de communication consiste à nous faire croire que tout est beau grâce à Areva. La publicité nationale qui est faite sur nos écrans par Areva, (Tiens ! On ne la voit plus trop ces derniers temps…) nous montre de jolies images, avec une jolie petite musique, mais ils ont juste oublié de dessiner les montagnes de déchets radioactifs derrière l’usine… A Narbonne, Areva a demandé et obtenu la construction de sa nouvelle usine de conversion, afin d’accroître sa production, au pied du site classé de l’Oppidum, et communique sur sa plaquette de promotion de Comurhex II : “PLUS DE 50 ANS D’EXPERIENCE, UN MODELE D’INTEGRATION LOCALE” (!). C’est oublier de préciser tous les accidents et pollutions des sols/cours d’eau/nappes phréatiques, le paysage et patrimoine défiguré, les voisins rachetés, l’absence de communication avec les riverains, l’enquête publique et la réunion publique du 7 octobre 2009 où l’ensemble de l’assemblée se prononçait contre l’autorisation d’extension, hormis les salariés qui défendent leur emploi , et les élus présents qui défendent leurs taxes perçues (2,5 Millions d’euros en 2009). Les subventions pour le club de rugby sont aussi une jolie opération de communication pour Areva. La commission d’enquête a rendu un avis favorable (?) avec des recommandations notamment sur les bassins, la sécurité, la formation du personnel et la communication avec la population locale. Hors tout cela semble des mots sur le papier, car la direction n’entend pas nos doléances, et semble ne savoir communiquer que de manière institutionnelle sur l’activité de l’usine. Quand nous demandons simplement de revégétaliser les abords pour camoufler l’effet visuel de l’usine, nous ne rencontrons que mépris. Qu’en est-il de la sécurité ? Celle -ci réclamée depuis des décennies par les salariés (premiers exposés) n’a jamais été une priorité, hors si l’usine avait investi dans la sécurité, il n’y aurait pas eu de digues vieillissantes effondrées. Il semble qu’Areva préfère investir dans sa communication .

Les riverains subissent toutes les nuisances de Comurhex, sans en avoir les avantages liés aux retombées financières, véritables dindons de la farce, il n’y a qu’à regarder notre environnement immédiat (Boutes, Bougna, Montlaurès, Geyssière…) pas d’entretien de voirie, pas d’éclairages publics, pas de tri sélectif, pas de tout à l’égout, pas de gaz de ville… la liste serait longue tant nous sommes les oubliés. On est loin de la démocratie participative de la ville de Narbonne. Les riverains sont contre l’extension de Comurhex II et demandent que Comurhex réhabilite tous les abords du site de Malvezy

 www.areva.fr