Association COL.E.R.E. à Narbonne

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Les déchets radioactifs à Narbonne

 

Photo prise depuis l'Oppidum, des 2 grands bassins surélevés contenant des boues radioactives et entreposage des fûts d'uranium

 

Carte du retraitement et stockage des déchets en France  (Cliquez)

 

Conclusions rapport CRIIRAD 2006 (Cliquez)

 

En 2006, un riverain a prélevé des boues dans les bassins effondrés et les a fait analyser par la CRIIRAD. Les analyses révèlent la présence de radionucléides artificiels (traces de Plutonium, thorium 230 , polonium 210, descendants d’uranium 235…), la réunion du CLIC du 12 octobre 2006 prend connaissance du rapport de la CRIIRAD, la direction reconnaît avoir traité de l’uranium de retraitement, qui est artificiellement contaminé en plutonium, de 1960 à 1983, et les déchets sont dans les bassins B1 et B2. Il n’est plus alors question de chimie mais de nucléaire, puisque les déchets ne sont pas qu’uranium naturel mais aussi radioactifs artificiels. L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) classe les bassins B1 et B2 en Installations Nucléaires de Base (INB). Afin de régulariser la situation administrative, Comurhex doit faire une “demande” d’autorisation d’installation avant le 31 décembre 2010 (CLIC du 29 janvier 2010 et décision n°2009-DC-0170 de l’A.S.N). Cela veut dire que la Comurhex a exploité une installation nucléaire sans autorisation préalable ? Cela ne s’appelle pas une infraction? L’A.S.N chargée de la nomenclature des INB en France a donc rajouté les bassins de Comurhex à sa liste au 31/12/2010 et sont donc sous son autorité. Paradoxalement, les fichiers de l’ANDRA, chargée par la loi de recenser les déchets radioactifs en France, ne font pas mention de ces déchets encore à l’heure actuelle, mais seulement de 195000 tonnes de RTU (déchets d’uranium naturel), faiblement radioactifs. Précisons que les sources d’information de l’ANDRA sont les exploitants eux-mêmes (Comurhex). On est loin de la loi de 2006 sur la transparence nucléaire. Ces mêmes déchets que la France évacue en Russie, ont été stockés à Narbonne jusqu’en 1983, et sont sous nos yeux, à ciel ouvert, sous forme d’une “montagne pelée” de 195000 tonnes de boues balayées par les vents dominants et les tempêtes en direction de la ville, le sous-sol n’étant pas non plus étanchéisé. L’ autorisation de création doit être accordée par décret après enquête publique. Le dossier présenté par Comurhex comprend entre autres le plan de démantèlement de l’installation et les garanties financières afférentes. Nous attendons l’enquête publique En attendant Comurhex a racheté les terres et propriétés mitoyennes et les eaux souterraines se dégradent au droit du site depuis 2008 (source BASOL). Les provisions financières obligatoires sont constituées depuis des années mais aucun démantèlement ne se met en place. La solution qui est en voie de se réaliser en 2011 est le “confinement” : les bassins non étanchéisés vont être “coffrés” avec des murs souterrains de 10 m de profondeur et couverts par une bâche noire étanche. Après “la montagne pelée”, nous allons avoir “la montagne noire” tout cela au mépris de l’environnement, et des Narbonnais. Nous demandons le démantèlement immédiat des bassins classés en INB afin de ne plus exposer les populations et les générations futures au risque radioactif, ainsi que la réhabilitation du site pollué.  

 

 http://videos.tf1.fr/jt-20h/nucleaire-des-dechets-sous-controle-5763240.html

 

 www.andra.fr

 

www.criirad.fr

 

 www.dreallanguedoc-roussillon/CLICmalvezy.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



10/04/2011
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