Association COL.E.R.E. à Narbonne

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Une Installation Nucléaire à Narbonne

 

Bassins historiques B1 et B2 classés en Installation Nucléaire de Base (INB)

 

 VOIR AUSSI L'ARTICLE : LES DECHETS RADIOACTIFS A NARBONNE

 

 

Ci-dessus Extrait de la nomenclature des INB en France au 31/12/2010 tenue par l'A.S.N.

 

Note d'Information A.S.N. (Cliquez)

 

 Décision 2009-DC-0170 de l'Autorité de Sûreté Nucléaire (Cliquez)

 

La législation française classe l'établissement de Comurhex en Usine chimique (ICPE) pour son activité de conversion d'uranium. Cependant les bassins destinés à la gestion des effluents actuels de l'usine par décantation et évaporation ainsi qu'à l'entreposage des boues issues de l'activité historique du site (retraitement d'uranium) relèvent du régime juridique des Installations Nucléaires de Base (INB).

La Comurhex comprend donc 2 unités juridiques distinctes, qui  relèvent de régimes juridiques et contrôles distincts :

L'usine de conversion de l'uranium Comurhex : usine chimique (ICPE) est contrôlée par la DREAL Languedoc Roussillon, sous l'Autorité Préfectorale 

- Les bassins historiques B1 et B2 : Installation Nucléaire, sont sous l'autorité et le contrôle de l'Autorité de Sureté Nuclaire (ASN). 

La transparence Nucléaire : L'autorisation de création d'une installation nucléaire se fait par décret, où en est-on ? La nomenclature des INB au 31/12/2010, d'où est extraite la fiche ci-dessus, a disparu du site internet de l'ASN, pourquoi ? L'ANDRA, chargée de recenser les déchets radioactifs en France, ne les mentionne pas sur la fiche Comurhex.

Les déchets radioactifs contenus dans les bassins sont issus de l'acivité de retraitement de l'uranium opérée entre 1960 et 1983. Qui savait ? Les Autorités ? Les élus ? Les salariés de Comurhex, leur Direction ? Les services compétents de l'état ? La population n'en a été informée que lors de l'enquête publique en 2009 de Comurhex II. Ces déchets ont été mentionnés pour la 1ère fois au CLIC du 12 octobre 2006 en présence de la CRIIRAD qui a effectué des analyses de boues, faisant suite à l'effondrement des digues le 24 mars 2004 où 15000 tonnes de boues se sont déversées dans la plaine !!! Les Narbonnais n'ont jamais été consultés, ni informés de la présence de radionucléides artificiels à Narbonne. Cette activité a donc été faite sans autorisation et en toute impunité, au détriment de la population Narbonnaise ? 

La protection et l'information de la population : Contrairement à l'usine chimique Comurhex qui tombe sous la directive Sévéso seuil haut, dû à l'acide fluorhydrique, et pour laquelle un Plan de Protection des Risques Technologiques (PPRT spécifié sur les certificats d'urbanisme) est en projet ; il n'y a pas de Plan de Protection des risques pour les sites nucléaires. Les mesures qui s'appliquent sont des mesures de protection a-posteriori en cas d'accident, chiffrées de 1 à 7, et le Plan Particulier d'Intervention (PPI) applicable autour de Comurhex. Ces bassins se situent à environ 1200 m de la rocade, et 2000 m du Quai de Lorraine sous le vent dominant. Par ailleurs, de nombreux lotissements se construisent à proximité (route de Marcorignan), sans information préalable des populations.

Lors des travaux de renforcement des digues en 2006, suite à l'effondrement des digues de 2004, les travailleurs sous-traitants n'avaient pas de tenues, ni masques de protection. Il est vrai qu'à cette date la présence de radio nucléides artificiels n'était pas connue du grand public.

 

Quel avenir pour ces bassins ?

Les visiteurs actuels des bassins sont bien protégés de la radioactivité

 

www.asn.fr

 

www.criirad.fr



23/05/2011
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